Internet est un magnifique outil pour la recherche d’emploi de par sa rapidité et sa pertinence. Mais internet, c’est aussi le repère des nouveaux escrocs en tout genre. Après les arnaques de biens, voici les arnaques à l’emploi qui sont en nette augmentation.
Une des principales explications de ce nouveau type d’arnaques c’est évidemment le chômage qui fait de plus en plus de victimes. Rien que fin avril le nombre de chômeurs s’est vu augmenter de 12.5% sur un an, passant ainsi à 3 264 400 demandeurs sans activité. Pôle Emploi ne peut pas offrir du travail à tous, et les arnaqueurs prennent un malin plaisir à sauter sur l’occasion pour piéger les Français. On parle d’escroqueries allant de 3 000 à 5 000 euros, ce qui rend une vie très compliquée pour un demandeur d’emploi et se développe de plus en plus sur internet.
Depuis le début de l’année 2014 on récence pas moins de 20 000 demandeurs d’emploi s’étant fait avoir par cette arnaque à l’emploi, c’est ce qu’indique l’AFUB (Association française des usagers de banque). « Beaucoup on déjà du mal à joindre les deux bouts en temps normal, mais là ça devient carrément impossible » déclare Christine membre de l’AFUB.
Une technique simple et bien rodée
Le piège n’a rien de quelque chose d’élaborer par des grosses têtes pensantes, néanmoins, la mécanique est bien huilée, c’est pour cela que bon nombre de chômeurs tombent dans le panneau. La technique est simple: une entreprise (fausse) crée un site un internet pour proposer des emplois. Après avoir attirée quelques victimes potentielles, elle fait signer des contrats travail. Jusque là rien d’extraordinaire et rien qui laisse prévoir un piège. En revanche, l’entreprise n’est pas encore implantée en France et souhaite s’attacher des services d’un responsable des encaissements. Le piège vient du fait que cette soit disant société n’a pas de compte bancaire en France, puisqu’elle n’est pas implantée ici, du coup l’argent devra passer par le compte du nouvel employé en attendant l’installation définitive de l’entreprise dans l’Hexagone.
Le piège se referme lorsque la victime apporte le chèque à la banque, et retire les espèces. Le piège se referme donc sur elle. Au bout de quelques jours le banquier s’aperçoit que le chèque donné est un chèque sans provision et vous le fait savoir ainsi qu’un découvert pouvant aller jusqu’à 5 000 euros voire plus selon certaines arnaques.
A partir de ce moment il n’y a tout simplement plus rien à faire. Vous n’avez aucun moyen de retrouver l’entreprise puisqu’elle est fictive et votre seul chance d’obtenir gain de cause c’est de prouver que la banque a effectuée une faute, ce qui est extrêmement difficile.
Prenez donc garde à ne jamais vous engagez financièrement sur internet. La technique des chèques sans provisions n’est pas nouvelle, mais la manière dont elle est apportée est constamment mise à jour ce qui permet encore aujourd’hui de nombreuses arnaques.
Soyez donc vigilant sur internet et ne vous fiez qu’aux sites internet fiables, et surtout n’engagez jamais votre argent. Retrouvez nos meilleurs conseils, astuces et offres d’emplois sur notre site .