Le monde scientifique est en crise ! Aussi incroyable que cela puisse paraitre le monde de la recherche a de plus en plus de problèmes d’emploi.
Cette information vient tout droit du CoNRS (le Comité national de la recherche scientifique) qui s’est réunit la semaine dernière afin de parler de cette nouvelle constatation: l’emploi scientifique est en crise. Cette assemblée de la recherche scientifique qui se compose de près de 1 200 personnes, ne s’était réunit que 4 fois depuis la création de ce mini parlement, il y a 70 ans. C’est dire que la situation est assez alarmante, car les 3 fois précédentes cela étaient des problèmes conséquents : 1998 pour une contestation d’un projet du ministre de l’époque Claude Allègre, en 2003 avec les coupes budgétaires, 2005 suite une réforme d’organisation et 2009 qui est la plus récente avec la loi d’autonomie des universités.
C’est donc une nette dégradation de l’emploi scientifique qui est constatée en particulier dans les laboratoires. En 2013 un première alerte avait été lancée en direction des politiques sans réactions. Aujourd’hui cette première alerte a été étudiée et chiffrée et fait place à une deuxième alerte.
C’est pourquoi, afin de préserver les emplois scientifiques, les professionnel mobilisent leur force pour demander la création d’emploi dans la fonction publique, et ont ainsi mit en ligne une pétition qui a pour but « de créer plusieurs milliers d’emplois titulaires de la fonction publique, sur plusieurs années ».
Par cette pétition, le Comité national de la recherche scientifique désire réellement interpeller le gouvernement français afin que cette crise de l’emploi dans le domaine de la recherche scientifique soit prise en compte.
Une mobilisation importante
Dès sa mise en ligne, la pétition avait en une demi journée récoltée 500 signatures, ce qui montre l’envie des scientifiques de voir bouger les choses.
Si vous voulez participez à cette mobilisation, vous pouvez signer la pétition à cette adresse, et ainsi soutenir le mouvement scientifique qui considèrent comme un investissement d’avenir.