Le monde du travail va une nouvelle fois être bouleversé par un nouveau petit changement. En effet dès le mardi 1er Juillet 2014, le temps partiel passe à 24h minimum par semaine.
Cette mesure résulte de la loi sur la sécurisation de l’emploi de juin 2013, qui est destinée à lutter contre la précarité de l’emploi. Près de la moitié des salariés concernés, qui sont au nombre de 4 millions dont 80 % sont des femmes, n’effectue pas un travail de plus 24h par semaine.
La loi va s’installer progressivement, elle va d’abord concerner les nouveaux contrats pour cette durée minimale de 24h/semaine, puis d’ici le 1er janvier 2016, elle sera adoptée pour tous les contrats existants. En revanche cette loi détient a quand même quelques exceptions: les étudiants de moins de 26 ans, les employés de particuliers et les intérimaires. Ceux-ci pourront bénéficier de dérogations particulières. De plus ces dérogations sont possible si le salarié en fait une demande explicite et trouve un terrain d’entente/accord avec son patron ou le syndicat, à condition de contreparties.
Une annonce qui ne réjouit pas tout le monde
Selon la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), cette annonce est vue d’un très mauvais œil, car selon eux elle pourrait apporter 600 000 à 700 00 chômeurs de plus.
Des syndicats de l’hôtellerie et la restauration considèrent cette mesure comme une « ânerie » car selon les profils elle ne peut être adaptée, c’est l’exemple d’un veilleur de nuit qui travail 11h et non pas 24h. Les entreprises risquent de ne plus vouloir embaucher ce qui va forcement accroitre le chômage du pays.
Pour tout ces syndicats, il serait plus intelligents d’adapter les profils et non pas se focaliser sur la loi brute qui va forcement avoir des répercutions négative sur l’emploi. Reste à savoir si un terrain d’entente va être trouvé pour que cette loi soit optimisée selon les cas.
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